Interview Fabrice Pichard

09 juin 2013 - 166x
 
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Nous recevons cette semaine le premier inspecteur ecclésiastique de l'Eglise Protestante Unie de France, Fabrice Pichard nous parle d'unité, de sourir et d'espoir, mais également de son parcour et de sa foi. Notre invité répond au question de Gérald Machabert.


 


Fabrice Pichard La Bible et San Antonio sous le bras.


 


Le 27 octobre, le pasteur Fabrice Pichard a été élu Inspecteur ecclésiastique par le synode régional de l’inspection luthérienne de Montbéliard. À l’automne 2014, il deviendra le premier Inspecteur de la nouvelle région unie.


 


S’il est né dans une famille catholique, et a été baptisé à la basilique d’Argenteuil, souligne-t-il, c’est par la Croix bleue qu’il découvre le protestantisme et s’y 


convertit avant de se lancer dans des études de théologie à l’âge de 28 ans. Né en 1965 il vient à l’âge de 7 ans au Pays de Montbéliard avec ses parents. Nous sommes arrivés dans l’un des plus beaux quartiers de la région, pointe-t-il avec humour rappelant ainsi les origines populaires de sa famille : la Montagne, à Étupes. Et même, nous habitions un ensemble d’immeubles surnommé « La cour des miracles », c’est dire !


 



Converti à la Croix bleue 



 

S’il reste pudique sur son parcours, il n’hésite jamais à dire l’importance de la Croix bleue dans son parcours personnel et l’importance du témoignage personnel et de la foi en Dieu dont il a découvert la force pour l’aider à surmonter la maladie alcoolique qu’il a traversée. Aujourd’hui, il regrette que le témoignage chrétien soit parfois mis sous le boisseau dans cette institution.

 

C’est donc après des études de gestion audiovisuelle et une première expérience professionnelle dans une grande chaîne d’électro-ménager que sa route croise celle de la Croix bleue et des personnes qui l’ont aidé à découvrir la foi vivante au Christ qui l’habite. Il commence ses études de théologie en 1993 à 

Strasbourg. Il passe un an à Genève en 1995 avant de revenir à Strasbourg où il boucle son mémoire de théologie protestante en histoire autour de la 

personne et de l’œuvre de Pierre Toussain. Celui-ci, de famille messine, né dans la Meuse est considéré comme le réformateur du Pays de Montbéliard, appelé par le prince du Wurtemberg pour y organiser l’Église luthérienne. De fait, souligne Fabrice, celui qui a été le premier Inspecteur ecclésiastique de Montbéliard, ne peut pas tout à fait être considéré comme luthérien, ni tout à fait comme calviniste, d’ailleurs. Sa pensée s’est souvent située entre les deux. On ne peut pas travailler pendant trois ans autour d’un tel personnage sans être soi-même marqué par sa pensée.

 

Serviteur à l’écoute de tous 

 

Fabrice a rappelé dans son discours, à l’annonce des résultats au cours des synodes réformés et luthériens qui se tenaient à Besançon, son parcours dans 

l’engagement œcuménique, qu’il vit encore concrètement dans son ministère d’aumônier aux armées. Cette écoute de l’autre, écoute des différentes positions, il veut pouvoir la mettre en pratique dans le ministère qui l’attend : être ministre, c’est littéralement être serviteur, ce que j’ai essayé de vivre en paroisse et auprès des troupes militaires. C’est ce que je veux essayer de vivre en tant qu’Inspecteur, humblement, au service de l’Église.

Après un premier ministère en paroisse de 1997 à 2008 à Sochaux, et une première expérience d’aumônerie aux armées – en tant que réserviste – il s’engage dans cette aumônerie auprès des troupes basées en Polynésie française pendant deux ans. 

 

Depuis son retour en 2010, Fabrice a été aumônier d’une région s’étirant d’Épinal à Châlons-sur-Saône, avant d’assurer un intérim en paroisse depuis janvier 

2013, à Héricourt, en attendant sa prise de fonction en juin. Lecteur passionné de la Bible, il l’est aussi de bande dessinée et de la série de Frédéric Dard San Antonio : J’y puise un goût de la langue inventive et irrévérencieuse, de quoi nourrir mes méditations et mes prédications qui doivent sans cesse chercher à s’adresser à l’homme de la rue dans une langue qui se renouvelle.

 

Gérald Machabert 

(article paru dans Paroles Protestantes Est décembre 2012)


 


 

 

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